Le 28 mai l’assemblée mondiale de la santé a adopté la résolution de l’O.M.S. sur la santé bucco-dentaire. Sa dimension la rend inédite. Un plan d’action doit la traduire dans les Etats dont ceux de l’UE, de l’EEE et des pays candidats.

En 2022 suivra une stratégie mondiale sur la lutte contre les affections bucco-dentaires.

D’ici 2023 sera dressé un « plan d’action pour la santé publique bucco-dentaire ». Il assurera un suivi des progrès fixé pour chacun des objectifs. 

Ceux de santé publique fixés pour l’OMS. 

Ceux fixés aux Etats pour qu’ils intègrent mieux la santé bucco-dentaire dans leurs politiques nationales de santé, par exemple en mettant l’accent sur « des mesures de prévention et sur l’accès aux soins bucco-dentaires primaires au titre des prestations relevant de la couverture sanitaire universelle »

Ceux fixés aux professionnels (notamment une meilleure participation aux définitions des politiques nationales mais aussi une création de professions intermédiaires) et ceux offerts aux patients puisque “la plupart des affections bucco-dentaires sont en grande partie évitables et peuvent être traitées à un stade précoce” selon l’O.M.S..

Les régulateurs des professions dentaires réunis au sein de la FEDCAR -et qui sont chargés de garantir la qualité des professionnels autorisés à pratiquer auprès des patients- ne peuvent que se féliciter de cette nouvelle ambition que s’est choisie l’OMS pour les dix années prochaines.